Ni animal, ni champignon, ni végétal, le Blob en référence au film The Blob sorti en 1958, présente des caractéristiques étonnantes.

Cet organisme constitué d’une seule cellule, n’a pas de cerveau et peut atteindre 10 mètres carrés. Le physarum polycephalum (nom scientifique), qui vit en zone fraîche et humide, résiste à toutes les classifications biologiques. Cet être inclassable qui prend la forme d’une mousse jaune, se déplace et se nourrit comme un animal, produit des pigments comme une plante, se reproduit comme un cham­pignon, mais n’appartient à aucune de ces trois grandes branches de la classification des espèces.

Intelligent, doté d’une mémoire externe, il est capable de résoudre les problèmes qui se posent à lui et ce, malgré son absence de cerveau. Capable d’apprendre et de mémoriser des informations, notamment en ce qui concerne la nourriture, cette mémoire spatiale lui permet de ne pas repasser deux fois au même endroit. Et grâce à son temps de cicatrisation qui bat des records (autour de deux minutes), on peut également le couper en morceaux.

En revanche, un blob coupé en morceaux devient autant de blobs individuels et complètement identiques, mais ceux-ci peuvent collaborer pour fusionner à nouveau afin de redevenir un specimen plus important, capable de trouver l’issue d’un labyrinthe en empruntant le chemin le plus court.

Au-delà de ces caractéristiques inhabituelles, l’étude du blob pourrait se révéler précieuse pour la santé humaine. Quasiment immortel, le blob nettoie sa cellule de toute sa toxicité. Pour cela, il sèche avant de se raviver sous l’effet de d’humidité. Son réseau veineux très optimisé, qui obéit aux mêmes lois que le réseau veineux des tumeurs, intéresse fortement les chercheurs en médecine.

2017-06-27T12:23:02+00:00